Première.

La jument c'était positionner en haut de la dune pour observer l'horizon. Le monde est vaste mais pas sans danger. Elle grimaça doucement, quelle idée d'être gestante aussi vite et surtout aussi tot.
Elle soupire, elle sait que son corps change un peu, le petit était trop petit pour commencer à bouger mais elle le sent au fond d'elle que quelque chose arrive.
Elle regarde son ventre doucement. Elle le regarde avec les yeux d'une maman. Puis, elle sourit.

La dune du pied. Un endroit que Cyrius n'avait pas foulé depuis plusieurs années, mais qui représentait un symbole très fort pour lui. Ici, il y a presque 3 ans, il avait fait la rencontre de Commedia, jeune pouliche forte et fragile à la fois qu'il avait prit sous son aile et promis de protéger.

Aujourd'hui Commedia était mère, et Cyrius, un brin nostalgique, avait décidé de venir faire un tour sur la dune. Il mit un certain temps à arriver au sommet, progressant tranquillement, perdu dans ses pensées.
Finalement, il arriva en haut, et pu constater immédiatement qu'il n'était pas seul. Une jument à la robe isabelle était présente. Son odeur et son visage lui était familier, et il su qu'elle appartenait à son troupeau. Le dominant fit rapidement le lien et reconnu finalement Hoykä qui était devenue une superbe jument. Quoi qu'un peu ronde...

- Hoykä, la salua Cyrius tout en s'approchant. ça faisait un bon moment que je ne t'avais pas vu et tu as bien changée !

Elle avait déjà senti son odeur. Le fameux étalon du désert. Elle sourit quand il commence à s'adresser à elle.
- Ah! Le vieux Cyrius ! S'exclama-t-elle se retournant tout de même avec élégance. Je te pensais mort depuis tout ce temps ! Le sourire insolent se forme sur ces lèvres .
Insolente un jour, insolente toujours ! Elle adore l'être avec lui.

Le sourire insolent est gravé sur les lèvres de la Peste depuis sa naissance. Cyrius s'arrête face à elle, il toise cette pauvre chose avec tout le dédain qu'il lui restait en ce jour. Hoykä n'a rien perdu de sa fougue, c'est une provocatrice et pour cela, le dominant l'estime et

- Rassure-toi je ne suis pas prêt de mourir. Il baisse le regard sur ce bide qui lui rappel étrangement celui de sa fille.

- Toi en revanche tu n'a pas perdu de temps. Encore une jument en pleine puberté qui ne va pas assumer de s'être abandonnée au premier imbécile venu. Tu compte l'abandonner toi aussi ?

Cyrius était un peu amer, les mauvais choix de Commedia l'avait déçu et il se vengeait injustement sur Hoikä.

Elle fronce les sourcils. La réflexion de l'étalon ne lui plaît pas. Il ne la respecte pas à ce point .
- Pour qui te me prend ? Lâche-t-elle dans un grognement. Je suis jeune, certes, mais j'ai voulu cet enfant, je serrais sa mère. Mon but n'est pas de l'abandonner loin de là, c'est d'en faire quelqu'un de bien.
Elle tourne la tête, blesser par le dominant mais ne le montre pas. Elle n'est pas comme ça, loin de la.
- Je sais ce que je fais, Cyrius. Je ne t'en veux pas sur ce que tu peux dire, parce qu'il y a forcément une raison pour sa. Elle soupire. Tu veux en parler ?
Hoykä, jeune jument insolente, peste, farceuse, incontrôlable mais à partir du moment ou la personne qu'elle respecte et qu'elle apprécie a des tourments, elle serrait la première à lui tendre son épaule.

La jeune jument perd son humour et se renferme à raison. Cyrius sait qu'il est allé trop loin, il n'aurait pas du reporter sa mauvaise humeur sur Hoykä, il s'est laissé emporté. Il se rappelle qu'il est dominant et que sa fonction l'oblige à montrer l'exemple et non à se défouler sur le premier venu.

L'étalon se calme, respire un grand coup. Avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit, Hoykä se montre compréhensive et lui propose de parler s'il en a besoin. Cyrius est positivement surpris par la maturité de la jeune jument. A sa place, il aurait surement tourné les talons après avoir envoyé bouler son interlocuteur.

- Excuse moi je n'aurais jamais du dire ça...

La vie d'Hoykä ne le regardait pas, et en plus, une minute avait suffit à le convaincre qu'elle ferait surement une mère géniale. L'alezan devait faire attention et contrôler ses nerfs qui étaient mis à rude épreuve ces derniers temps.

-...Je suis sure que tu fera une bonne mère... je suis juste un peu en colère contre ma fille qui s'entête a faire de mauvais choix ces derniers temps...

Elle hoche la tête doucement, elle comprend. À l'heure actuelle, Hoykä ne pense pas à être insolente, elle veut l'aider.
- Ne t'excuse pas ! C'est pour les faibles ! Dit-elle avait un petit sourire amusé.
Elle se mit à marcher un peu et fait un petit signe de tête à l'étalon pour lui demande de la suivre.
- Tu es un étalon Cyrius, tu ne peux pas comprendre correctement les juments. Parfois, on ressent des choses qu'on ne devrait pas face à une situation. Ta fille a peut-être peur ou elle est trop jeune pour ressentir l'instinct maternel. Elle parle d'une voix étonnamment douce. Je donne raison à personne, mais j'essaye de comprendre ta fille. On fait tous des erreurs dans la vie tu sais.
Elle tourne sa tête vers l'étalon avec un petit sourire compatit.

S'excuser, c'est pour les faibles. Cyrius tourne un regard plein de respect vers Hoykä, il n'aurait pas dit mieux. Sa morosité s'éclipse, le caractère fort de la jument isabelle l'amuse, les moments en sa compagnie sont toujours divertissants.

L'étalon fait trois pas dans la pente sableuse. L'envie de se jetter dans la descente pour une glissade anthologique le prend, mais Hoykä n'a pas terminé, elle lui donne sont point de vu, et ce dernier est plutôt intéressant.

- Je comprends ce que tu veux dire. Commedia n'était pas prête pour avoir un poulain. Mais j'ai du mal à accepter qu'elle le rejette aussi brutalement, elle ne fait même pas l'effort d'essayer d'être une mère pour lui...

L'alezan se tourne vers Hoyka, il oubli son entreprise de glissade, une idée lui vient.

- Si jamais elle ne veut absolument pas l'élever, c'est moi qui le ferait. Mais si elle ne veut pas l'allaiter il ne pourra pas survivre... Cyrius fixe un instant le ventre rebondit de la jument isabelle. Il n'ose poursuivre son idée à voix haute.

Elle écoute calmement l'étalon puis le regard de celui-ci se pose sur le ventre rond de la jument en accompagnant ces mots. Hoykä tourne elle aussi son regard et regarde son ventre, elle sait ou il veut en venir.
- Tu n'as nullement besoin de continué, je suis d'accord. Je le nourrirais comme si c'était mon propre enfant. Dit-elle en souriant doucement.
Hoykä est une jument très maternelle, sa tombe bien.

Cyrius est étonné sans l'être. Pourquoi sans l'être? Parce qu'Hoykä lui ressemble quelque part. Elle est d'accord, sans hésitation. Impossible de mettre cela sur le dos de l'entraide naturelle entre Trompeurs non, Hoykä faisait ça uniquement parce elle le décidait, parce qu'elle était comme ça.

- Pas si peste finalement. Commenta Cyrius en lui adressant un regard teinté de respect. La jument isabelle avait gagné le respect de Cyrius il y a longtemps déja, lors de leur première rencontre, et l'étalon ne pouvait que constater qu'en grandissant, elle était resté fidèle à elle-même. Il était même probable qu'en plus de son respect, la jument isabelle gagnait également la confiance du dominant, ce qui n'était pas chose facile.

- Merci Hoykä. conclut-il avec un sourire entendu.

Elle baisse respectueusement la tête avec son éternel sourire insolent.
- Attends que je ne sois plus gestante, on va rire. dit-elle avec une pointe de malice. Effectivement elle n'était plus peste parce qu'elle était gestante.
Elle pose son regard sur l'étalon, il gagne lui aussi sa confiance, elle qui avait dit a un étalon, étant petite, que la confiance envers les amis, c'est du mensonge. Cyrius lui change un peu son regard sur le monde.
- Derien Papi. Fini-elle en lui tirant la langue.
Et un petit rire doux et franc viens dans la conversation.
Elle contourne l'étalon, de son ventre mi-rond qui se balance de droite à gauche en se déplaçant.
- Bon, on peut dire que j'en impose, hein. Elle ne peut s'empêcher de pouffer avec sa réflexion à 2 balles.

Hoykä se pavane autour de lui avec son énorme ventre. Si elle en imposait ?

- Je me disait justement que je partirait bien dans un longue glissade le long de la dune, mais dans ton état ça va être compliqué, tu roulerait comme un ballon et ton poulain risquerait de ne pas fonctionner correctement à la sortie alors...

Mais Cyrius en avait mare d'être en plein soleil au sommet de cette dune alors que des arbre offrait de l'ombre plus bas.

- Alors évite de rouler !

Et Cyrius s'élance dans une longue glissade, a toute vitesse sur le sable

- Woooooooohooooooo !!!!

Elle observe le vieux partir en glissade.
- Je vais éviter de rouler et toi évite de te casser quelque chose, à ton âge, un accident est vite arrivé ! Avec un petit sourire en coin.
Elle saute difficilement, et glisse légèrement assise pour éviter de se casser la gueule. Arrivant en bas elle s'ébroue et se met à rire aux éclats. Ce fait longtemps qu'elle n'avait pas ris comme son.

Parvenu en bas de la dune, l'étalon se secoue pour ôter le sable de sa robe et se dirige vers les quelques arbres et arbustes qu'il voit tout proches en attendant que Hoyka termine sa descente.
Trois grand chênes font de l'ombre à des mûriers et des framboisier garnis de fruits.
Sans se faire prier, Cyrius commence à se délecter des fruits dont il juge l'équilibre entre l'acidité et le sucré absolument parfait.
Mâchonnant tranquillement, il observe Hoyka qui arrive, elle a fait attention et n'a pas fait de roulé-boulé, Cyrius est un peu déçu, cela aurait fait un sacré spectacle.

- Qu'est-ce que t'es grosse...t'es sure qu'il n'y en a qu'un ? D'ailleurs, c'est qui le père ?

Il la taquine, et continue de manger ses framboises.

Elle marche calmement en direction de l'étalon, ces oreilles s'agitent quand les paroles de lu mâle parviennent à ces oreilles. Elle lui tire un crin de sa crinière.
- Un seul avec mon caractère c'est bien suffisant ! Imagine 2 comme moi. Elle éclate de rire. L'étalon se nomme Gavroche.
Elle observe les environs, et s'assure qu'aucun danger ne guette les lieux. Puis, son regard retombe sur le visage du dominant, elle s'approche et l'observe de plus prés tout en arquant un sourcil.
- Tu as des crins blancs, plus qu'avant et tu as pris des rides. Elle lui tire la langue avant de lui tourner le dos, un petit rire moqueur accompagne son mouvement.

Hoyka arrive jusqu'à l'étalon et se permet des familiarités avec ses crins. Cyrius ne s'en offusque nullement, il se contente simplement de ne pas lui rendre la pareil, on lui prête déjà assez de rumeurs insensées liées à des juments trop jeunes.

- Un seul poulain donc c'est pour bientôt... Gavroche ? Jamais entendu parlé...

Surement un nouveau venu qu'il n'a jamais croisé. Ils étaient nombreux à présent sur Horse-Wild, difficile de connaître tout le monde.
Cyrius observe Hoykä. Celle-ci jette un coup d'oeil autour d'eux, vérifiant qu'ils étaient seuls, puis elle se rapproche de l'étalon, plus qu'à l'accoutumé et l'observe de près, très près. Cyrius n'esquive pas le moindre mouvement, il la laisse faire. Elle fait finalement un commentaire de plus sur son grand âge et fait demi-tour avec un petit rire.

- Heureusement que je sais que tu as un étalon, que tu es pleine et que tu me considère comme un grabataire, sinon j'aurai pu croire que tu étais en train de m'aguicher...

L'étalon se tourna à tour tour pour déguster quelques framboises supplémentaires.

Elle rigole franchement. Hoykä intéressé par Cyrius . Non jamais!

- Tu es tellement vieux que tu supporterais d'être avec une jeunette énergique comme moi. Elle balance sa crinière en exagère la chose, suivi d'un autre rire.

Son sourire insolent se reforme sur ces lèvres. Elle apprécier seulement l'étalon pour sa façon d'être. Elle l'admirait quelque part, son caractère de je m'en foutisse et assez marrant.

Elle finit par se coucher plus loin, à une bonne distance de l'étalon, les antérieurs sous son corps et l'encolure arqués. Des traits de fatigue pouvaient se voir sur son visage mais avec son sourire insolent, ça lui donne un air sadique.

Cyrius rit à la défense d'Hoykä qui bat en retraite. Oh non, il ne le supporterait pas...il tacha de se remémorer l'âge de Nazz'ariah...4 ans, oui, une vieille du point de vu d'Hoykä ! L'isabelle reprend son air insolent et part se coucher à distance, il semble qu'elle craigne une tentative de rapprochement de la part de Cyrius. L'étalon se mare intérieurement, avait-il enfin réussit à lui faire peur ?

Mâchonnant ses mûres, l'étalon reste à proximité du garde mangé, et ignorant la fatigue de la jument il poursuit la conversation.

- Tu sais, ma compagne est à peine plus agée que toi, et j'ai une fille qui est né il n'y a pas très longtemps, elle s'appelle Hallelujah tu l'a peut être déja croisé ?

Et à ce moment la elle éclate de rire. Un fou rire incontrôlable.

- Ta fille ?! Elle ne voulait pas le vexer mais fallait qu'il sache les choses, elle meme elle se serrait énerver si elle entender du mal de son enfant mais parfois, savoir se que pense les autres de sa progéniture est toujours un petit plus pour son éducation. Je ne la supporte pas... tu as du courage, juste pour sa tu as tout mon respect ! Elle se remit à rire.

Non il n'a pas réussi à lui faire peur il lui en faut beaucoup plus, la preuve, Gavroche était à deux doigts de la violer et pourtant, elle est maintenant en couple avec lui et elle attend son enfant.

- Elle est vulgaire, elle pense qu'a son statut de princesse. Elle grince un peu des dents mais elle finit par sourire. Elle m'a même dit que c'était temps mieux que ma mère soit morte.

Elle tourne son regard vers l'étalon et souris, comme si de rien n'était. Hoykä soupira bruyamment, était pouliche elle a seulement dit qu'elle était née toute seule, et voici un +1 de son passé.

Cyrius tourne un regard dénué de toute émotion vers Hoykä qui semble avoir subi un électrochoc à la mention du prénom de sa fille. Insupportable, vulgaire, princesse et... méchante en plus. Oui, se réjouir de la mort d'un parent de quelqu'un relève de la méchanceté. Il semble que Hoykä ne se soit pas très bien entendue avec sa fille, mais ne l'avait-elle pas cherché ? Cyrius savait que sa fille était naïve et ambitieuse, mais à sa connaissance, ses défauts s'arrêtaient là.

Toutefois, si Hoykä disait vrai, tout cela posait un léger problème qu'il faudrait régler, Cyrius n'avait nullement l'attention de laisser sa fille entacher la réputation de sa famille. Il décida de ne pas prendre tout ça trop au sérieux pour le moment.

- C'est étonnant, j'étais persuadé que moi et sa mère avions à peu près réussi son éducation, blagua t-il pour éluder le sujet. Ainsi donc tu n'est pas née toute seule? Ca c'est un point intéressant.

Elle soupire avec un léger sourire faux.
- Intéressant mais inutile . Répond-elle au tac au tac.
Elle pose sa tête sur ces antérieurs et ferme les yeux pour réfléchir.
- Par contre me demande pas de m'occuper d'elle, je refuse catégoriquement. Dit-elle d'un ton amusé avec un petit sourire en coin pour changer de sujet.

Tandis qu'Hoykä se renfrogne, Cyrius fait quelques pas, les naseaux au raz du sol. Lorsque le terrain lui parait propice, il se met à genoux, puis balance tout son corps sur le côté avant de se rouler avec allégresse durant quelques instants.
Restant couché, il redresse la tête et se secoue pour en chasser le sable tandis que l'isabelle se montre implacable quant à sa volonté de jouer les babysitter avec Hallelujah.

- Je ne te demanderai jamais une chose pareil, j'aurai trop peur pour sa vie, lui rétorque t-il tranquillement.

Un petit rire s'échappe de ses lèvres. Serrait-elle capable de tuer quelqu'un ? Oui, sans aucun doute. Serrait-elle capable de tuer une personne chez aux yeux d'une personne qu'elle respecte ? Non, jamais.
- Tu as raison de pas me la confier. Répont-elle calmement.

Oh oui il avait déja, lui-même manquait parfois de patience avec sa fille. D'ailleurs il n'allait pas se gênait pour lui remettre les pendules à l'heure... L'après midi touchait à sa fin et Cyrius commençait à se lasser des framboise et des mûres... Il était temps de partir, il proposa néanmoins à Hoyka de faire la route avec lui.

- Je vais rejoindre les Trompeuses, tu fais la route avec moi ?

hors rp:

Elle se lève doucement et fait un petit signe de tête.
- Oui bien sur. Dit-elle en s'avancent.
Elle lui emboite le pas et elle le suivi, calmement dans un silence qui était naturel.

Out.

Hrp :