Point final [pv — Toumaï]

L’étalon était déjà sur l’ile depuis quelques mois. Malgré des débuts difficiles, il avait fait la rencontre d’un équidé avec un drôle de nom peut être même était-il sorti de Horse-Wild sans s’en rendre compte mais il était présentement là. Comme par hasard, l’équidé  en question était un spécialiste des vieilles langues et ils en concluent que Toumaï parlait L'ili turki une langue vieille de 200 ans, jadis très rependu dans le Xinjiang et pratiquement éteinte aujourd’hui. Le troupeau de Toumaï étant peut être les derniers spécimens utilisant cette langue encore.

À deux, ils réussirent par se comprendre et doucement le petit cheval de Prjevalski apprit la langue de Molière. Tout doucement hein il est pas encore super habile les phrase son sans ponctuation et il faut pas trop parler rapidement sinon il comprend rien.

L’heure de la séparation avec son enseignant avait sonné lâcher lousse en milieu hostile il était temps de mettre en pratique ce qu’il avait appris durant ce camps de vacance improvisé. Ses petits sabots l’avaient ramené aux grands-lacs où il ne tarda pas à distinguer un mouvement frénétique dans l’eau.
Une jument se débattant pour rejoindre la rive. Il leva le regard au ciel puis pencha la grosse tête sur le côté. Quel drôle d’idée de vouloir prendre un bain lorsqu’il pleut déjà. La masse s’effondra tandis qu’il s’approchait d’elle, ce relevant presque aussitôt. Son ouïe était bonne elle l’avait entendu approcher n’empêche son but n’avait pas été d’être discret.  L’étalon fronça les sourcils en détaillant le spécimen devant lui. Son ventre était gonflée elle attendait un rejetons. Où était donc son partenaires, celui qui aurait dû la protéger de sa presque noyade. Toumaï tourna sur lui-même près à une éventuelle attaque, mais personne à l’horizon.

Le danger écarté il regarda de nouveau celle qui avait peiné à se remettre debout.


« Vous, aller, Bien? Pas, Blessé? »
 

La jument à la drôle de robe le fixe, et le petit cheval reste comme hypnotisé par son regard bleutée. Sa grosse tête se relève et la fixe à son tour. Il a vue de toutes les sortes sur cette île, mais jamais encore il n’avait croisé des yeux bleus. Voyait-elle aussi bien que lui? Et les choses était-elles de la même couleur?  Tant de questionnement, mais la crainte alors d’une hypothétique menace lui vint à l’esprit. Regardant partout autour, la jument en fit de même.


Je suis seul… Finit-elle par dire en articulant bien chacun de ses mots et Toumaï en est reconnaissant la jument semble avoir compris les difficultés du petit équidé et par la même occasion, il la comprend, est capable d’analysé chaque mot pour bien répondre. Mais ce n’est pas tant les mots que la situation qui lui échappe. Comme une jument gestante peut- être seule? Dans quel monde est-il tombé pour qu’un chef de troupeau abandonne à son triste sort une jument après l’avoir saillie ou du moins, la laisser sans surveillance. La progéniture pèse lourd pour la futur mère ralentissant ses mouvements, la rendant facile pour les prédateurs et dans son cas aurait pu être cause de noyade. Quelle monde de sauvage et ses lui qu’on traite de préhistorique.


Toumaï plaqua son oreille et demi sur sa nuque( Il as déjà une grosse tête et quand les oreilles sont derrière elle semble encore plus grosse) à cet pensé outrer par cet étalon responsable de son malheur, loin de se douté que la jument en était pour quelque chose.  Secoua la tête pour s’enlever cette idée de la tête puis les releva pour ne pas qu’elle pense qu’il était en colère contre elle.


« Toumaï, seul aussi » L’étalon aurait voulu lui dire quelle avait tort, quelle n’était pas réellement seule, un être l’accompagnait, mais il s’en abstient elle devait forcement être au courant.


L’isabelle se détend finalement, au moins, les risques d’être attaqué par derrière, son grandement diminuée.  

Toumaï se contente de la regarder n’osa pas aller lui donner une pousser pour l’aider à se relever. Elle pourrait le prendre mal, sentir qu’il la prend pour une faible et les femmes enceintes peuvent être dangereuse quand ont les contraries. Alors il se contente de l’observé se relevé, avec difficulté, mais elle y parvient. 

L’étalon accueil les gouttelettes d’eau fraîche qui s’échappe du pelage de la grande jument sans dire un mot. L’eau froide lui as toujours rappelé des souvenir de son chez lui et il adore toujours cette sensation. Seul la présence de la jument le retient pour ne pas aller tremper ses pattes jusqu’aux genou et d’avaler de grande gorgé froide, sentir l’eau descendre jusqu’à l’estomac.

« Enchanté, Lady » Répéta-t-il en inclinant la tête pour des salutations plus formelles.

L’étalon se surprend à se demander si le fœtus de la jument à lui aussi apprécier une telle baignade  ceux-ci se cachant dans la douleur chaleur maternelle pendant un peu plus de 11mois comment réagissait-il as un tel chute de température. Les contractions  qu’il pouvait observé du ventre de la jument en résultaient probablement. Une protestation de l’enfant futur.
Vous venez de loin, lui demanda-t-elle. Toumaï ferma les yeux quelque instants revoyant ses terres. Les rouvrent et se perdant dans l’océan bleu qui lui était offert. Un océan qu’elle trimbalait partout où elle allait. Voyait-elle les mêmes couleurs que lui avec de tels yeux? Bonne question.

« Loin, Terre qui ne voit pas l’océan. » Dit-il sans quitter les billes bleues de son interlocutrice. Cette terre lointaine sans amalgame tous sont semblables comme s’ils avaient été sélectionnés pour ne ressemblé à rien d’autre, ici les chevaux sont tous si différent. Comment réagirait les membres de son troupeau face à une jument mesurant  deux à trois têtes de plus que eux, une robe loin de l’isabelle presque dépourvu de couleur et des yeux aussi bleu rien avoir avec les noisettes des Pzrelawskis.

« Vous, venir d’horse-Wild? »

Baigner qu’est-ce que ce mot voulait bien dire? Le petit étalon suivit le regard de la jument qui c’était rivé sur le lac, il en déduit qu’elle l’invitait à aller à l’eau. Doucement et poliment, il déclina l’offre il aurait suffisamment de temps devant lui pour y accéder maintenant qu’il connaissait son existence.
Pour l’instant, il est concentré sur son questionnement visuel, un moment elle lui offre la mer puis la seconde d’après l’océan se  retire, le regard vers l’horizon.

Un regard si bleu si triste, un tel regard ne devrait-il jamais existé dans de si joli yeux. Sa terre natale lui manquait-elle? Peut-être qu’elle aussi elle  avait été chassé de son territoire. Toumaï avait appris qu’ici les chevaux chassé n’étaient pas marqué comme lui avait été.  Plus il y réfléchissait plus il trouvait son peuple un peu barbare mais c’était la seule vie qu’il avait connu.

« Votre terre vous manque? »

La jument s’approcha un peu plus leur corps plus prêt la différence de grandeurs était encore plus flagrant. Toumaï dû remonter le bout de son nez difficile de tenir une grosse tête relevée avec un cou si large et si court. Des légers plis se formèrent sur  le dessus de son encolure laissant deviner son état de chair bien entretenu. 

« Je comprendre mieux votre langue que parler. » Il hocha la tête de haut en bas.  « Un petit cheval ».

Toumaï leva un antérieur pour montrer la hauteur du poney. Il ne s’était jamais nommé ainsi il ne disait seulement qu’il était un petit cheval et que ce n’était pas un nain parce que les nain c’était difforme… et que pas lui, il était trop canon pour être difforme. Un sourire apparût sur les lèvres de Toumaï du coup le mot poney il ne le connaissait même pas.

Les énormes arcades sourcilières dans sourcils de Toumaï se froncèrent. Soit elle avait quitté de plein cœur son territoire natale soit elle en avait elle aussi été chassé mais si était fait à l’idée l’avait acceptée et vivait maintenant très bien avec ce nouveau mode de vie. Toumaï l’envia quelque peu. Il aimerait pouvoir oublier cette terre où il avait grandi où il était devenu dominant cette même terre qu’il avait été chassé.
 
« Je ne pas pouvoir.» Ce contenta-t-il de dire il aurait été bien trop compliqué de tenter d’expliquer surtout avec les mots de cette nouvelle langue.
 
La jument se met en marche le petit étalon peux et doit redescendre la tête pour pouvoir voir droit devant lui, les chevaux de przewalskis ont les yeux porté beaucoup plus haut et beaucoup plus devant leur tête que les autres races équines qui eux ont tendance à les avoir plutôt sur les côtés. Les expressions faciales de Toumaï sont par la même occasion plus facile à comprendre. Il la suit trottinant 2 pas sur 4 pour être capable de garder le rythme. Elle est gestante mais à de grande jambe de grandes foulées Toumaï est juste un peu gras et court sur patte.
 
Le petit isabelle rend le sourire à la jument fier de lui, c’est sa première  avec qui il pratique autre que son mentor. La jument tourne la tête le petit cheval perd l’océan puis le retrouve.
 
« Petit cheval être un poney, poney étrange mot»
 
Peau de Nez se surprit-il à réfléchir en français maintenant. Toumaï laissa sortir un rire sans se retenir il était franc n’avait rien à cacher et ne cachait rien. Occuper a rire de sa propre blague intérieur, le petit étalon heurta accidentellement le gros ventre rebondis de la jument Appaloosa. Il revint alors à lui complètement.
 
« Oh, Pardon »


Il se décalas de Lady pour éviter qu’une seconde collisions avec le précieux paquet cadeau ne se reproduise.

La jument ne ralentis pas en le voyant trottiné, il aurait apprécié et pas en même temps aurait senti qu’elle le prenait pour un faible ce qu’il n’est pas, se serait sentit rabaissé et n’aurait pas aimé alors il trottine au côté de la demoiselle sans se plaindre. La jument semble d’accord que les poneys enfin celui qu’il avait croisé l’était son étrange plutôt une drôle de petite bête pas une mauvaise compagnie, mais brûleur d’énergie plus que ce petit Jogging pouvait le faire.

La collision à lieu et le petit cheval s’éloigne rapidement par réflexe de la jument. Bon réflexe de la part du cheval isabelle parce que pendant une fraction de seconde il craint qu’elle le shoot directement dans les côtes ce qui aurait été tout à fait normale de sa part une mère qui protège son petit sa peut être très violent. Mais elle en fit rien ses oreilles se redresse rapide et elle reprend le pas comme si rien était. Toumaï fronce les sourcils intrigué et reprend lui aussi sa route.

Elle le pardonna même très rapidement lui confiant qu’elle l’oubliait et même calculait souvent les mauvaise distance avec ce ventre. Toumaï laissa échapper un petit rire et présenta son ventre légèrement bedonnant à Lady.

« Je moi aussi mal calculer quelques fois. ce être votre premier? »

Le petit cheval avait évité le sujet depuis le début ne jugeant pas la façons dont elle traitait le fœtus dans son ventre et il regrettait presque(mais pas parce que toumaï regrette pas) d’avoir posé la question, mais maintenant qu’il l’avait heurté le sujet était ouvert.

« Votre langue et… »

Il donna un coup de sabot sur un petit caillou.

« Le Foot »

Peut-être avait-il seulement voulut lui apprendre pour ne pas qu’ils deviennent trop gras tous les deux.  Le poney avait le ventre assez près du sol quelque kilo en plus et il roulait comme le ballon.

Encore peu habile avec la langue de Molière, Toumaï ne remarqua pas l'hésitation de la grande Appaloosa il pris le tr, pour un renâclement normal, et seul le nombre de deux, qu'il dût compter sur ses sabots pour être certain du nombre, fut retenu par celui-ci.

Il allait la féliciter lui souhaiter que ce soit un petit mâle, toujours encré dans ses souvenirs de l'idéalisme de ses ancêtres… quand on y pense bien c'est idiot parce qu'à coup sûr il engendre un futur rival qu'il devra chasser tôt ou tard ou qui le chassera pour prendre sa place. Mais la jument reprit la parole avant qu'il ne place un mot, lui disant que le sien n'était pas prêt à sortir. Toumaï lui aussi perdit son sourire, sa dernière pouliche aurait dû, elle aussi, s'accrocher aux entrailles de sa mère pour rester à jamais dans son ventre son petit cœur bâterait encore aujourd'hui.


« Être parfait ainsi » dit-il en lui lançant un clin d'œil

« Endurance » souffla-t-il entre deux essoufflements. Le mot agilité lui échappait le foot était pratique pour lui apprend à réagir vite s'il venait à rencontrer plus gros que lui et qu'il voyait par malchance qu'il allait perdre il aurait tout ce qu'il lui faut pour s'échapper. Il avait encore un peu de travail à faire cependant le cardio n'était pas encore tout à fait au point. Le petit cheval commençait à sentir ses grosses pattes ankylosé et la levée de ses sabots commençait à se faire lourde. Il regarda autour de lui cherchant un prétexte pour s'arrêter, ne voulant pas admettre qu'il commençait à souffler, n'en trouvant cependant pas. Il releva la grosse tête retrouvant une parcelle d'océan bleu dans les yeux de Lady, ce regard … s'il pouvait le photographier l'immortalisant et l'emmenant avec lui.

Leur chemin allait bientôt se séparer, il ne tiendrait pas encore bien longtemps à ce rythme.

Toumaï lui répond avec un sourire. Elle pose sur lui son regard bleu avant de disparaître d'emporter avec elle l'océan Toumaï soupire c'était injuste de le garder pour elle … il aurait aimé en avoir un petit bout même s'il sait pertinemment quelle n'y est pour rien et que celui-ci ne se partage pas vraiment.

Leur au revoir son bref ils n'ont rien d'un adieu il ressemble plutôt à celui qu'on fait à un ami qu'on sait qu'on va retrouver le lendemain, alors le petit (dodu) isabelle sourit encore naïvement et retourne vers les lacs impatient d'aller se baigner.


FIN