If you need anyone I'll be right there ; pv Cyrius

If you need anyone I'll be right there
ft. Cyrius

Sa rencontre avec Kokoï et Fifa l'avait un peu retournée mais elle préférait ne pas y penser. Elle avait passé un peu de temps seule à profiter du soleil printanier suite à cela et sa gestation remarquée par Fifa avait avancer. Elle savait que ses rondeurs commençaient à sérieusement se voir, peut être même trop par rapport à l'avancée effective. Elle avait vu quelques juments porter des poulains et ne se souvenait pas qu'on avait pu le remarquer aussi tôt. Elle n'avait pas vraiment réfléchi à tout ceci. Après tout la nature faisait son oeuvre et elle mettrait bas lorsqu'il le fallait.

Son galop était rendu plus lent avec son poids qui augmentait au fil des jours, mais elle appréciait ces moments. Elle savourait chaque instant, calmée et rassurée par son histoire qu'elle sait solide. Elle aimait Cyrius, elle aimait ces terres, et elle se sentait prête. Prête à fonder sa famille pour de bon, prête à le rejoindre dans son troupeau.

Elle s'arrêta au milieu des grands lacs et hennit, appelant Cyrius. Elle avait hâte de le voir, et beaucoup de choses à lui dire.

Note à moi:

Cyrius avait entendu l'appel de sa belle, et, coïncidence incroyable, il se trouvait assez proche pour la rejoindre rapidement. Le dominant des Terres Trompeuses était dans une phase plutôt positive ces derniers temps, fortement suscité par sa relation avec Superbia qui le rendait toujours plus heureux. Ils formaient un couple, un vrai, aucune pression ne les poussaient à faire quoi que ce soit, les choses se faisaient naturellement entre eux, et l'étalon était profondément amoureux. Ce sentiment l'exaltait, et rehaussait constamment son humeur. Comme toujours, il avait des hauts et des bas, se battait avec ses démons habituels, mais il faisait le maximum pour se montrer digne de Superbia, digne de son titre de dominant, digne tout court. Malgré tout, il perdait régulièrement toute dignité, mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus.
Ainsi, il trottinait joyeusement, tâchant de repérer Superbia dans ce vaste lieu. Curieusement, c'est ici qu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois, cela faisait déjà plusieurs années. Lorsqu'il l’aperçu de loin, l'alezan poussa un hennissement en retour, pour lui indiquait qu'il arrivait promptement.
Il se mit un peu en valeur, panacha ses crins, arqua l'encolure et allongea sportivement son trot lorsqu'il l'aborda, histoire de lui prouver que oui, elle avait bien "épousé" le plus bel étalon du coin. Il s'arrêta dans un dérapé de hanche extrêmement travaillé, tout en la dévorant du regard.

- Ma beauté, la salua t-il joyeusement. Il lui croqua doucement les lèvres avant de s'attarder sur un détail qu'il n'avait pas vraiment notifié jusque là. Il avisa son ventre avec une certaine surprise dans le regard. Il la trouva énorme. Mais vraiment énorme... il s'était attendu a ce que leur petite partie de sabots en l'air ait quelques conséquences heureuses, mais il était simplement impossible que Superbia soit aussi volumineuse après ces quelques mois. On aurait presque dit qu'elle était à terme alors que... (Cyrius calcula dans sa tête) non, impossible.
Son sourire se figea un peu, mais il tâcha de ne pas tirer de conséquence trop hâtive... Un autre étalon n'était quand même pas passé avant lui ?!

- Wow, ma chérie, tu es resplendissante ! Et...drôlement grosse ! (Cyrius n'avait jamais eu le moindre tact) c'est notre...poulain que tu attend là ? Il a l'air de prendre BEAUCOUP de place ! (il s'enfonce, et se tait, ça vaut surement mieux pour lui).

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ft. Cyrius

Son appel ne resta pas longtemps en suspend dans le silence ambiant. La région des Grand Lac avait une acoustique ravissante et le galop de son aimé retentit rapidement à ses oreilles. Il hennit à son tour comme une réponse à son appel, comme pour lui dire qu'il arrivait. Il s'était fait beau, ou du moins essayait de paraître au meilleur de lui-même, et Superbia posa un regard doux et amoureux sur sa robe rousse. Elle l'avait toujours trouvé resplendissant, peu importe l'état dans lequel elle l'avait vu. Et cette seconde rencontre dans la région où tout avait commencé lui rappelait pourquoi elle avait fait tomber les barrières. Pour lui, et pour personne d'autre.

Le dérapage contrôlé qu'offre l'arabe aux yeux de l'espagnole est digne d'un des meilleurs. Le visage de la jument s'illumine d'autant plus, elle est plus que ravie de le revoir. Les derniers mois avaient étés riches en hormones, gestation oblige, et elle se retrouvait encore plus heureuse de le retrouver. Comme une adolescente, elle se retient de filer se blottir contre lui, essayant de garder une certaine contenance (bien qu'elle contienne effectivement un poulain qui prend de la place).

Les paroles du mâle la font rire doucement, bien qu'elle comprenne ce que l'humour cache. Il avait connu une jument, suivi sa gestation de très près, et savait donc encore mieux qu'elle qu'il était impossible qu'elle ait prit autant de volume en si peu de temps. Elle imaginait bien les idées qu'il se faisait, et son sourire se fit d'autant plus doux.

Je sais, moi aussi ça me surprend. elle lui offre un doux sourire, amoureux. Bien entendu que c'est le notre. Je ne m'amuse pas à fricoter avec le premier étalon venu, je t'aime beaucoup trop. En ce qui concerne la place qu'il prend... elle rit de bon coeur Il veut se faire beau pour être digne d'être ton héritier.

Elle pose un regard tendre sur lui, honnête et sans mensonge aucun. La malice brille dans son regard alors qu'elle se découvrait une nouvelle jeunesse. Les années s'accumulaient sur ses épaules mais elle l'aimait comme une enfant, avec la sincérité et la naïveté d'un chérubin qui découvre son premier amour. Elle n'aurait jamais pu le tromper, et rien que l'imaginer lui était impossible. Personne d'autre que lui n'existait à ses yeux.

Les paroles de Superbia le rassure. Mais plus que ce qu'elle dit, c'est son sourire aimant, son air parfaitement serein et la sincérité profonde qu'elle dégage qui lui ôte ses doutes. Il prend une longue inspiration, installe à nouveau un sourire sur ses lèvres, il se détend complètement. Un instant, l'inquiétude l'avait gagné. Il n'avait pas l'habitude de ça, de nature insouciante, il ne se mettait presque jamais dans des états de stress. Ce poulain était de lui. D'eux. l'"hériter" disait-elle... Sa belle se projetait-elle plus facilement qu'avant dans un rôle de dominante ? Cyrius apprécia le contact tendre que lui offrait Superbia. Lui, ne put s'empêcher d'aller explorer du bout des naseaux ce ventre si rond qui abritait le fruit de leur amour. Il était heureux, excité même. Il n'avait qu'une hâte, le voir, et présenter sa nouvelle famille à la terre entière.
Evidement, il préféra ne pas trop penser à Commedia et Hallelujah, car même avec tous les efforts du monde il ne parviendrait surement pas a souder l'intégralité de sa famille comme il le voudrait.
Aujourd'hui, il n'y avait que Superbia, lui, et ce poulain.

- Il va être magnifique ! S'enthousiasma Cyrius, captant à nouveau le regard de sa belle. J'espère que nous seront des parents exemplaires !

Il aurait put dire "Je suis sure que", mais le dominant avait appris à être prudent. Quoi que, même s'il n'avait pas été parfait, il estimait avoir été un bon père (globalement) pour Commedia, Hall' et Final Act...

Cyrius avait soif. Ces derniers temps, il avait tout le temps soif, quoi qu'il fasse... Il quitta une seconde Superbia du regard pour s'approcher du lac près duquel ils étaient arrêtés. Il but longuement puis se retourna vers elle, l'eau perlant de ses lèvres..

- As-tu déjà rencontré Hallelujah, Commedia ou Final Act ? Demanda t-il. Quelques mois avait passés, peut être avait-elle fait leur connaissance depuis. Lui en tout cas avait revu Hall', qui, même si elle n'avait pas été emballée par l'idée que son père refasse sa vie, s'était promis de les protéger.

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ft. Cyrius

L'inquiétude de Cyrius s'effaça et fondit comme neige au soleil, pour le plus grand bonheur de l'espagnole. Son sourire doux et tendre s'agrandit, alors qu'elle regardait avec amour l'étalon courir son nez sur les courbes de son ventre. Comme si le poulain le savait, il y eut un léger mouvement dans ses flancs. Un rire doux perça la barrière des lèvres hispaniques et la jument ferma les yeux. Elle goûta à cet instant avec délice, savourant chaque moment de tendresse que lui offrait l'alezan. Elle se voyait toute sa vie avec lui, prête à le suivre au bout du monde.

Il va être à ton image... Beau et doux.

Elle sourit et le regarde s'éloigner pour étancher sa soif. Elle fait quelques pas prudents à sa suite, consciente de la boue qui pourrait l'avaler. Elle reste donc à distance des zones glissantes et l'observe en souriant. Sa question résonne quelques secondes dans le calme ambiant et elle se redresse un peu.

J'ai rencontré ta fille.

Elle sourit simplement et le regarda avec douceur. Elle n'avait pas plus envie d'en parler que ça. De toute façon, elle avait d'autres choses à penser. Elle chercha ses mots, réfléchit, créa des phrases qu'elle abandonna dans un coin de sa tête.

J'aimerais qu'on discute... elle inspire, résolue. Je suis prête à rejoindre ton troupeau. Je suis prête à endosser le rôle que tu me donneras. Je suis prête.

Cyrius s'éloigne de l'eau et offre un sourire tendre à Superbia. Beau et doux, à son image. A vrai dire, il comptait plutôt sur les gènes de Superbia pour obtenir chez leurs enfants un peu de raison et de douceur, lui n'ayant pas vraiment obtenu de très bon résultats jusqu'alors.

- Il sera parfait, c'est du moins ce qu'on dira jusqu'à ce qu'il nous fasse les pires bêtises de la terre, plaisanta Cyrius en se rapprochant de sa belle.

Le soleil perçait timidement derrière les nuages, mais les températures étaient clémentes, rien n'aurait pu gâcher ce moment privilégié qu'ils vivaient à deux. Ou plutôt à trois.
Puis Superbia indique qu'elle à rencontré sa fille. Cyrius suppose qu'elle parle d'Hallelujah. Ses paupières se plissent légèrement tandis qu'il sonde le regard de la jument dorée, essayant d'en savoir plus. Elle est souriante, ce qui était bien étrange, rares étaient ceux qui souriait simplement en évoquant sa fille, la tornade des Trompeuses.

-Oh... et bien... c'est une bonne chose de faite !

L'étalon n'avait pas vraiment su quoi dire d'autre, il n'était pas sure de vouloir les détails de l'entrevue. Superbia était indemne physiquement et n'avait pas l'air complètement révoltée, ainsi Cyrius essaya de se persuader que la rencontree s'était passé "le mieux possible"
Le sujet l'ayant légèrement tendu, il joua doucement du bout des lèvres avec les crins argentés de Superbia, l'écoutant poursuivre sur un autre sujet tout aussi important. Le troupeau. Elle était prête disait-elle.

Cyrius redresse l'encolure pour capter son regard, l'ibérique semble déterminée, pas d'hésitation dans sa voix, il était important pour lui qu'elle ne prennent pas cette décision par obligation ou à contre-coeur.
Il ne peut s’empêcher de sourire, un sourire radieux, la vie avec Superbia s’offrait devant lui, et tout lui paraissait si facile pour une fois...

- Tu es prête à devenir une Trompeuse et à endosser la charge de dominante à mes côté ? lui fit-il confirmer sans cacher une certaines excitation à cette perspective.

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ft. Cyrius

L'amour est doux, drogue sucrée qui pétille sur les papilles, affole le coeur et tord le ventre. L'amour est beau, idéal, rêve aux mille couleurs dont les sensations sont décuplées. L'amour est fort, coquille de béton qui entour le coeur, prêt à toutes les folies pour résister aux intempéries de la vie sentimentale.

Et l'amour change les personnes.

Superbia était prête, prête à tout endosser, tout accepter malgré sa peur, son inconfort des responsabilités. Sa résolution est prise, inébranlable. Elle ne se voit pas dominante, mais elle se voit compagne de Cyrius. Elle ne se voit pas à la tête d'un troupeau, mais elle se voit aux côté de l'étalon arabe. Elle en est certaine, elle le suivrait où qu'il aille et quoi qu'il fasse, forte de son expérience et nouvelle de cette vie à deux.

Oui Cyrius. elle sourit. Je suis prête à tout ce que tu attends de moi.

Cyrius plonge dans le regard de son aimée. Il y cherche, vieille habitude, la trace d'un non-dit, d'une hésitation, d'un faux-semblant, d'un mensonge... Mais il ne voit rien de tout ça. Cette jument le surprend toujours un peu plus. Plus il rentre dans son cercle et dans son intimité, plus il est désarçonné de n'y trouver que ce qu'il recherche depuis toujours. Il a envie que ça dure, envie de ne plus jamais être déçu, bien qu'il sache que ce soit impossible. Mais l'ibérique est celle qui partagera le reste de ses jours, il le sait et il fera tout pour ne pas la décevoir, elle.
Elle dit être prête, à tout ce qu'il attend d'elle. Un petit sourire volontairement salace s'installe sur le visage de l'étalon qui n'est jamais à cours d'idées saugrenues. Il reprend néanmoins un air plus digne.

- Alors bienvenue, votre Altesse, la félicite t-il en lui offrant une révérence digne des plus grand monarques.

Il se redresse, et l'embrasse du regard avec la plus grande des fierté. Il est fier d'avoir à ses côtés une jument si merveilleuse, il veut la couvrir d'attentions et de cadeaux, en faire la plus respectée des reine et la plus heureuse des juments.

- Et si nous regagnions notre château, très chère, les Trompeuses ont une nouvelle reine, il va falloir fêter ça !

Oh oui, Cyrius avait bien l'intention d'annoncer à l'île entière qu'il était le dominant le plus puissant, l'étalon le plus heureux et le plus grand roi de la fête, personne ne serait épargné, chaque cheval de l'île aura le droit de partager son bonheur.

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ft. Cyrius

Tout lui semble simple et facile, comme si tout avait été écrit. Comme si sa destinée n'était que de suivre un chemin tout tracé. Elle l'avait rencontré, un peu par hasard et surtout par chance, s'était ouverte à une amitié qui promettait d'être riche. Elle était tombée amoureuse, presque naturellement, comme un sentiment germé qui naissait dans le meilleur des environnements. Il lui avait rendu son amour, de la façon la plus simple qu'il était possible de faire, malgré des blessures et des travers. Tout avait été si simple, dès qu'elle avait choisi de se laisser aller. Tout avait été si facile, depuis que le masque pendait, loin, au bout du fil.

Allons-y, je te suis.

Elle lui emboîte le pas en souriant, proche de lui. Ils sont en route pour leurs terres, et se reverraient toujours pour le meilleur.

(end)

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