On aurait jamais du ... | FANTÔME

Sujet: On aurait jamais du ... | FANTÔME Lun 9 Sep 2019 - 23:13

Mon chanfrein était complètement souillé par les larmes qui n'avaient cessé de couler et surtout par la terre que j'avais foulé. Cela faisait des heures, peut-être des jours, que je galopais sans relâche. Je voulais fuir, je voulais disparaître et surtout oublier cette fameuse journée dans le désert. Comment avais-je pu me laisser berner de cette manière ? Comment avais-je pu me laisser amadouer aussi facilement ? Et surtout, comment avais-je pu laisser quelqu'un pénétrer mon coeur aussi rapidement ? Mon coeur était fermé pour tout le monde, et surtout ma famille, alors je m'en voulais. Je m'en voulais d'avoir été si faible, si négligente et surtout si vulnérable aux yeux de cet étalon. Je le déteste ... Non, c'est pas vrai. Je ne le déteste pas, je ne pourrais jamais détester Fantôme. Mais je détestais ce qu'il pouvait me faire vivre, me faire ressentir. Mon coeur ne cessait de tambouriner dans ma poitrine, tandis que mes membres se mettaient à trembler. J'avais sans doute trop galopé, mais je m'en foutais complètement. Je voulais seulement partir loin de cet étalon pie. Loin, beaucoup trop loin pour qu'il ne puisse me retrouver.

Soudain, une ronce se prit dans ma queue et je donnai un violent coup de cul. Je n'avais pas remarqué que je venais d'entrer dans la vallée des ronces. Je me stoppai rapidement tandis que mes yeux observait les environs : comment avais-je pu atterrir ici sans m'en rendre compte ? Mes pensées étaient-elles si encombrées pour que je ne m'en rende pas compte de mes destinations ? Sans aucun doute. Soudain, mes membres me lâchèrent et je retrouvai couchée : effectivement, j'avais beaucoup trop galopé. Mais je ne pouvais demeurer couchée, j'étais vulnérable et Fantôme pouvait arriver. Alors, en couinant, je me levais et prit le pas. Des fourmis, des engourdissements mais il était hors de question que j'y fasse attention. Il fallait que je continue de m'éloigner, que je me planque. Les rocheuses étaient encore beaucoup trop loin, mais il fallait que je les atteigne. Alors je marchai et attendis que les rocheuses se rapprochent. Mais elles étaient beaucoup, beaucoup trop loin.

Soudain, mes membres me lâchèrent de nouveau et je me retrouvais couchée une seconde fois. Mes oreilles se couchèrent et je tentais de me relever, mais ce fut en vain. La fatigue avait prit une trop grande place dans mon corps sans que je ne puisse y faire quelque chose. Un bruit de pas se fit entendre, une odeur se fit sentir et mes oreilles se plaquèrent autant qu'elles purent. Mes yeux se tournèrent vers l'étalon pie et ma hargne apparut sans que je ne m'en rende compte. Je voulais réellement cacher ce que je ressentais. Je ne voulais pas qu'il me connaisse de cette manière.

" Va-t-en. On aurait jamais du se rapprocher autant. " dis-je en tentant de me relever.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Mar 10 Sep 2019 - 1:56

Après avoir erré, plusieurs jours et en essayant de la retrouver, j’avais fouillé partout et je ne l’avais pas retrouvé. J’étais inquiet et découragé, tellement que je l’étais, j’avais décidé de revenir ici. Elle n’était nulle part, sur les terres libres. Alors, j’en avais déduit qu’Elle devait être chez elle, sur les trompeuses. Elle ne m’avait pas encore intégré, mais je m’en foutais, si quelqu’un arriverait pour me chasser. Je ne Partirais pas, tant que je ne l’aurais pas vue et parler. Je connaissais un peu, les trompeuses, je m’étais dirigé, vers la vallée de ronces. J’étais inquiet et je voulais la retrouver et comprendre. La première chose que je vis, fut des traces de pas et en continuant, je vis des crins noirs pris entre les ronces et du poil Isabelle. Puis, ensuite, ce fut son odeur.

*Hallelujah, enfin.*

Je pris, une allure plus rapide. Cela m’était égal, que mes longs crins bicolores de ma crinière, se prennent dans les ronces, elle n’était pas loin et c’est tout ce qui m’importait. Mes crins, se prirent dans les ronces à plusieurs reprises. Quelques mètres, plus loin, je la vis, elle était sur le sol et elle tentait de se relever.

« Hallelujah, est-ce que tu vas bien?, m’exclamai-je. Enfin, cela fait plusieurs jours, que je suis à ta recherche. Qu’est-ce qui t’a pris? J’ Étais inquiet. »

Aussitôt, que je me rapprochai d’elle, elle m’envoya presque promener. Je voulais l’aider.

« Non, je ne m’en irai pas, maintenant que je t’ai trouvée. Laisse-moi t’aider à te lever. »

Sans attendre sa réponse, je me rapprochai et je voulais l’aider. Elle avait dit qu’on n’aurait pas dû se rapprocher, autant. Je n’étais pas d’accord.

« Je ne suis pas d’accord. Pourquoi on n’aurait pas dû? Pourquoi s’en prier, quand on est bien ensemble. Explique-toi, je ne comprends pas , pourquoi tu as réagi, autant intensément. Je suis bien avec toi et tu es précieuse pour moi. Je t’ai cherché, plusieurs jours, avant de te retrouver. Je ne veux que ton bien et je sais que tu sembles ressentir, quelque chose, pour moi. Je crois, que tu as peur et j’aimerais beaucoup, qu’on se laisse une chance. J’ai besoin de toi à mes côtés et je crois que toi aussi. »

Je la regardais dans les yeux et je soufflai, un peu d’air chaud sur elle. Elle m’avait beaucoup manquée.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Mar 17 Sep 2019 - 11:12

Il était là, devant moi et me fixant de ses grands yeux noirs. Pourquoi le trouvais-je aussi beau ? Pourquoi avais-je l'impression de le redécouvrir depuis la première fois ? Pourquoi n'arrivais-je pas à calmer mon coeur qui ne cessait de torturer ma poitrine ? Je ne comprends réellement pas. Ses paroles glissèrent dans ma tête, tandis que j'essayais de calmer mes pulsions. Ma tête se secouait tandis que ma bouche voulait s'ouvrir. Non ça n'allait pas, non je n'allais réellement pas bien. Il me torturait de l'intérieur sans même le savoir, il me faisait souffrir sans le désirer. Mais pourquoi avais-je si mal ? Et pourquoi, en même temps, j'étais comme soulagée de le voir. Je voulais le fuir et pourtant, j'étais si heureuse qu'il soit venu me voir, qu'il vienne me sauver de mes propres idéaux. Je me suis interdite le droit d'aimer, je me suis fermée comme une huître depuis le jour de ma naissance à tout sentiment et pourtant, me voilà aujourd'hui, comme piégée par mon propre coeur et ma propre conscience.

Les ronces ne cessaient de griffer mes flancs et mes crins me tiraient, mais je n'y faisais pas attention. Mon regard était plongé dans celui de l'étalon tandis que je me laissais complètement allé. J'avais l'impression que le sol voulait aspirer mon propre corps et que la nature voulait effacer mon esprit. J'étais entourée, protégée par l'aura de l'étalon et en même temps, je me sentais complètement seule. Comment avais-je laisser un individu entrer ainsi dans ma vie ? Dans mon esprit et surtout dans mon entourage ? Je ne comprends tellement pas. Tous mes remparts, ma carapace venaient de se briser en une seule seconde. Je voulais me lever pour me jeter contre lui, mais ma réflexion faisait en sorte que mon corps restait au sol. Puis, un second discours vint pénétrer mon esprit. Des mots défilèrent et une chaleur naquit dans mon coeur. Précieuse ? Inquiet ? Aider ? Il tenait tant que ça à moi ? Mais comment cela pouvait-il être possible ? Nous connaissions-nous à ce point-là ? Pouvions-nous ressentir tant de choses en si peu de temps ? Je ne sais pas, mais j'ai tellement peur.

" Je n'ai aucun droit de ressentir des choses pour quelqu'un, surtout pas à ce point-là, Fantôme. Je suis une princesse qui veut conquérir le trône et être en couple n'est pas une option ni dans ma vie, ni dans mon but. Si je ressens quelque chose pour toi ? Peut-être oui ... Mais j'ai tellement peur. J'ai l'impression que tu brises tout ce que j'ai construit en tant d'année en un seul clin d'oeil. Tu es quelqu'un d'important pour moi et en même temps, tu deviens ma plus grande faiblesse. Et ça, ça me terrifie. " prononçai-je en tentant d'éviter tout contact avec lui.

Mais cette source de chaleur qu'il m'offrait gratuitement me fit frissonner tout en fermant les yeux. Il m'avait manqué, énormément, lui aussi, mais il était hors de question que je le lui dise. Ce serait avouer des choses que je m'interdis.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Mar 17 Sep 2019 - 22:31

Je regardais la jument et je l'écoutais, je savais qu'elle avait peur et je savais que quelque chose avait cliqué entre nous et je ne laisserais pas ça passer, c'était hors de question. Elle m'expliquait qu' elle n'avait pas le droit de ressentir quelque chose, autant pour quelqu'un. Je secoue la tête, ce n'était pas vrai, tout le monde a le droit.

Elle me disait qu' elle était une princesse et qu'elle voulait avoir le trône, moi aussi c'était pour ça, au tout début, mais maintenant, je m'en foutais, je serai heureux tant que je serai avec elle. Elle me disait que ce n'était pas son but de devenir un couple, car ce n' était pas une option dans sa vie.

"C'est faux, tu as le droit, tu es animal, chez les bipèdes, on dirait que tu étais humaine. Et nous avons le droit de ressentir quelque chose. Et pourquoi ? Bien sûr, tu veux devenir la dominante, c'est correcte, il te revient, mais je ne t'en empêcherai pas. Je suis là, car je peux t'y aider et je veux que tu sois heureuse et j'aimerais beaucoup que ce soit moi qui te rendre heureuse."

Elle ajoutait, disant que j'étais en train de détruire, ce qu'elle avait construit depuis des nombreuses années. Elle me dit aussi que j'étais important pour elle et que cela la terrifiait.

"Oui, je comprends, mais il faut croire que je suis quelqu'un que tu apprécies et que tu aime beaucoup, à cause que ton mur s'est effondré. C'est parce que je suis important pour toi et tu viens de me le dire. Si c'est arrivé, c'est parce que cela devait arriver et je suis sûr , que tu vas apprendre des choses et que tu auras évolué, en mieux , même si tu es super à mes yeux. Le destin est le maître de la destinée de chacun et c'est parce que, cela nous fera grandir tous les deux si c'est arrivé. Je veux être près de toi et vivre avec toi, tu m' es précieuse.

Ma mère me répétait souvent que rien n'arrive pour rien dans la vie et je la crois. On est dû, toi et moi de faire un bout de chemin ensemble et je veux que nous allons dans cette direction. N'aie pas peur, tout ira bien. Dans le pire des cas, la chose qui peut nous arriver, c'est qu'on se rendre compte que cela ne peut pas marcher. Je crois plutôt que cela va marcher et on doit se laisser une chance. "

Je regardais la jument et baissait ma tête, mes crins vinrent se poser sur son encolure et moi j'appuie mon chanfrein contre le sien, puis je soufflai,de nouveau, un air chaud sur elle et lui fit une lèche sur les naseaux.

"Hallelujah, laisse-nous, au moins une chance, car je sais que tout ira bien. Stp."

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Mer 18 Sep 2019 - 22:47

Les mots défilaient dans ma tête tandis que je cessais la tête sans m'en rendre compte. Animal ? Humain ? Bipède ? Droit ? Comment pouvait-il me dire que j'avais le droit à tout ça ? Comment pouvait-il affirmer que je pouvais vivre tout cela ? Que j'y étais autorisée ? Comment pouvait-il savoir tout cela ? Nous avons le même âge et pourtant j'ai l'impression qu'il en connait bien plus que moi. Comme si il était bien plus mature que la moyenne, comme si il était plus adulte que moi. Etait-ce réellement possible ? Sans aucun doute. Avec l'enfance que j'ai pu avoir, il est certain que je ne me suis pas laissée grandir autant que je le pouvais. Je suis restée la gamine pourrie gâtée que tout le monde détestait pendant des années, sans même m'en rendre compte. Au début, je n'avais rien contre tout cela, puisque je le vivais bien. Mais maintenant, j'ai le sentiment que tout cela me ronge, que ça me détruit bien plus que ça me fait vivre. Je suis enfermée dans un monde princier que je me suis créé moi-même et je ne le repousse pas pour autant.

Il voulait m'aider à dominer, m'aider à grandir et surtout m'aider à être heureuse ? Je ne pense pas qu'il comprenne dans quoi il s'embarque. Je ne suis pas la plus sympa, pas la plus douce et surtout pas la plus facile à vivre, j'en suis convaincue. Ce n'est sans doute pas pour rien que je n'ai presque aucun ami. J'en ai seulement deux, en réalité : Aurore et Rosie. Quoique ... Rosie, je ne suis même pas sûre que nous soyons réellement amies. Je n'ai jamais de ses nouvelles, je n'entend pas parler d'elle et surtout, elle ne s'inquiète pas pour moi. Et Aurore ... N'est-il pas seulement mon sauveur, avant d'être un ami ? Sans aucun doute. Puisque je ne connais absolument rien de lui. Finalement, mon regard se porta sur l'étalon et ma tête cessa de bouger.

" Tu es gentil Fantôme. Tellement que ça me fait peur. Si tu savais un minimum de ce que j'ai été dans ma vie, je ne pense pas que tu m'apprécierais autant. Nous avons le droit de ressentir, comme tu le dis, mais le méritons-nous réellement ? Toi sans doute. Mais moi ? Les méchants n'ont pas le droit à l'amour et ne le mérite pas selon moi. "

Il semblait tellement convaincu par tout cela. Il semblait tellement y croire. Comment pouvait-il ? Je ne comprenais pas. Comment pouvons-nous croire en des choses si futiles ? Comment pouvons-nous croire au Destin alors qu'Aléas le guidait lui-même ? Ce n'était pas possible. Je ne croyais pas au Destin, car selon moi, nous créons le Destin. Nous créons notre propre destin. A son contact sur mes naseaux, je ferme les yeux pour brutalement me lever. Mes membres tremblaient mais je refusais d'y faire attention.

" Et si j'acceptais de nous donner une chance et que je m'attachais à toi, il arriverait quoi selon toi ? Et si ça ne marchait pas et que finalement, j'étais tombée amoureuse de toi et que ça me brisait le coeur, tu ferais quoi ? Hein, tu ferais quoi Fantôme ? Tu resterais avec moi par pitié, car tu ne voudrais abandonner une princesse en détresse ou que le trône t'intéresse autrement que moi-même ? Personne ne me brise le coeur, crois-moi. La chance, nous la provoquons selon moi et pourtant, aujourd'hui j'ai l'impression que tu es apparu dans ma vie comme un crin dans le lac. Tu as tout détruit et pourtant, je veux que tu restes. Mais en même temps, je veux que tu te barres car j'ai trop peur de m'engager avec toi. Je suis la fille de Nazz'ariah et Cyrius, rappelle-toi et toi, qui connait cette île, tu dois sans doute connaître leur histoire. La nôtre sera la même, c'est évident. "

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Jeu 19 Sep 2019 - 22:32

J'écoutais ce qu'elle me disait. Elle trouvait que j'étais trop gentil et que cela lui faisait peur. Il n'y avait aucune raison d'avoir peur, j'étais gentil, de nature, du moins la majorité du temps. Elle ajoutait que si je savais ce qu'elle avait été dans sa vie, que je ne l'apprécierai pas. Elle disait une bêtise, je suis sûr, que je l'aurais appréciée quand même. Hallelujah disait qu'on avait le droit de ressentir, mais elle n'était pas sûre qu' on le méritait, du moins pas elle. Je la regarde et lui dit.

" Te rends-tu compte, de ce que tu dis, Hallelujah ? Tu parles que si j'avais su , ce que tu étais, par le passé, que je n'aurais pas pu t'apprécier. Je n'y crois pas et même, par ailleurs, cela me passe par-dessus la tête, car le passé est le passé, et on ne le change pas.

Ce qui est le plus important, c'est maintenant et l'avenir. Tu as changée, car tu as mûri et tu as comprise certaines choses. Puis, pour ta question, oui nous le méritons. Puis, par ailleurs, je suis loin de te trouver méchante. Tu as une bonne personnalité et du caractère et moi cela me plaît. Je n'ai jamais voulu, une jument qui pense la même chose que moi et qui est toujours d'accord avec moi, et qui va me suivre et faire ce que je lui demande."

Ensuite la jument semblait aimer mon contact sur ses naseaux et elle se levait. Elle avait les jambes qui tremblaient, alors avec mon corps, je lui servi d'appui, pour qu'elle ne tombe pas. Puis, je la regardais avec un doux regard. Ensuite, elle me disait que si elle nous laissait une chance et qu'elle s'attachait à moi et qu'elle finirait à être amoureuse et que cela ne fonctionnerait pas, je ferai quoi. Que je resterai avec elle par pitié ou pour le trône, si je lui disais le coeur.

"Advenant que cela se produise, avant j'essaierai de voir ce qu'il ne pourrait pas marcher et j'essaierai de trouver, une solution, car tout a une solution. Non je ne resterai pas pat pitié et ni pour le trône, car je suis sûr que cela peut marcher. Il faut avoir foi, envers la vie. Puis, ce n'est pas pour le trône, que je m'intéresse à toi, mais pour toi."

Je regardais, si la jument était bien, sur 4 pattes fermes et non 4 pattes tremblantes. Elle ajoutait que personne ne lui brisera le coeur. Elle disait que j'étais apparu comme un crin sur le lac. Elle disait que j'avais tout détruit mais qu'elle voulait que je reste, mais en même temps, elle avait peur de s'engager.

"Écoute, je peux te laisser du temps, si tu le désires. Cependant, j'aimerais beaucoup que nous essayons."

Par la suite, elle parlait de ses parents et que je devais connaître leur histoire et elle était sûre que ce serait la même chose pour nous. Je levais,le ton , légèrement, à ses dires et je dis, me retirant, un peu brusquement de son contact.

"Je ne vois pas, quel est le rapport avec nos parents. Je connais, vaguement leur histoire, car j'ai quitté horse-wild lorsque j'étais yearling. Alors, je ne suis pas si informé de ça. Puis, moi, tu dois bien savoir c'était qui mon père. Je suis le fils de Coeur Noir, je descends, d'un père violent et saillisseur, tu crois que c'est mieux? Puis, mon père s'est repenti, quand il a rencontré ma mère et ils étaient heureux. Alors, je ne vois pas pourquoi, cela ne pourrait pas nous arriver. Le passé, est le passé et je ne crois pas qu'il va se passer ça. " dis-je d'un ton plus doux.

Ensuite, je reviens me coller sur elle , un peu.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Mer 25 Sep 2019 - 23:49

" Bien sûr que je m'en rend compte Fantôme. A une époque, j'étais quelqu'un d'exécrable, tout le monde me détestait et je pense que c'est toujours le cas. J'ai grandi qu'avec un seul objectif dans ma vie : gouverner. Je veux le trône de mon père, et je l'aurais, mais pour cela il a fallu que je me fasse des ennemis. Te sens-tu réellement capable de vivre avec ça ? Avec le fait qu'on critique celle que tu aimes à longueur de journée ? Qu'on te rit au nez car tu es avec moi ? J'en doute grandement. " dis-je avec un sourire amer.

Le passé est le passé, il avait parfaitement raison. Je suis consciente qu'il ne faut pas s'accrocher au passé mais plutôt tenter de vivre dans le présent. Mais je doute que les chevaux de cette île accepte de le faire à mon encontre. J'ai fait tellement de choses, dit tellement d'horreurs, que c'était tout bonnement impossible qu'ils passent à autre chose. Et je peux parfaitement les comprendre : quand on se fait une réputation, il est très difficile de s'en défaire. J'en étais la preuve. Oh bien sûr, les plus jeunes ne me connaissent pas, car ils n'ont pas vécu ou vu ce que j'ai fait. Mais les chevaux de l'âge de mon père me connaissent parfaitement et ne passeront jamais l'éponge sur tout cela. Alors, je sais parfaitement que s'ils croisent un jour Fantôme et qu'il leur dit notre couple, le pire restera à venir. Ils ne pourront que rire, ou pire encore essayer de le persuader de m'abandonner. C'est sans doute ce que je ferai à mes pires ennemis. Après peut-être ne sont-ils pas aussi manipulateurs que moi ... Je l'espère.

Lorsque l'étalon pie vint se blottir contre moi pour me soutenir, un frisson de dignité parcourut mon échine. Je voulus m'éclipser et lui prouver ma fierté, mais mes membres refusaient de m'obéir. Alors mon corps restait contre le sien. Oh bien sûr, j'aimais parfaitement ce contact mais il était hors de question que je l'avoue. Ma fierté était sans doute mal placée, mais ne dit-on pas souvent que je ressemblais à mon père ? En effet, mon père avait la même fierté et c'est pourquoi il gouvernait depuis si longtemps. Il refusait d'accepter sa faiblesse et sa vulnérabilité. Pourtant, j'avais entendu dire qu'il disparaissait souvent, qu'il grimaçait à chaque pas qu'il faisait et qu'il était souvent grognon. Il nous cachait quelque chose. Je découvrirai vite ce que c'est et l'achèverai dans son lit. J'écoutai attentivement l'étalon, me laissant bercer par le son de sa voix. J'avais l'impression qu'il croyait en moi et ça me faisait tellement de bien. Personne n'avait autant cru en moi que lui, actuellement.

" Oui j'ai mûrit, tu as raison. Je m'en suis rendue compte avec le temps et les années qui passent, mais je ne suis vraiment pas encore prête à m'engager. Admettons que tu me plaises réellement, je ne sais même pas si je serai capable de tenir dans la longueur. Je me lasse très vite des choses et des gens, tu sais. Puis mon objectif ne me permet pas d'imaginer une vie à deux, aussi belle soit-elle. " Finalement, à la seconde partie de la conversation, j'eus un sourire à demi convaincu. " Tu sembles vraiment prêt à être avec moi. J'ai du mal à comprendre le pourquoi du comment, mais tu me donnes vraiment envie. Même si la peur est toujours là, ta présence me permet d'être légèrement rassurée. "

Brusquement, Fantôme s'éloigna de moi et je pose un regard interrogateur. Il n'avait pas aimé que je parle de nos parents. En même temps, c'est vrai que c'était petit, mais en même temps c'était véridique. Nos parents ne sont pas les meilleurs, question relation de couple et donc, leur exemple n'est pas à suivre. Je ne connaissais pas son père, mais j'en avais entendu beaucoup parlé. Il était le père de la plupart des frisons présents sur cette île, apparemment, donc ça voulait absolument tout dire sur ses relations amoureuses. Ma mère ? Ma mère était exactement comme lui, mais heureusement pour moi, elle n'avait jamais laissé de descendants derrière elle, mise à part moi et le fruit de son viol dont je ne connais pas encore le nom. Les paroles glissèrent dans mon oreille, tandis que j'hochais la tête. Il avait parfaitement raison. Je ne devrais pas être comme tous ces chevaux présents sur cette île, qui s'accrochent au passé comme leur dernière bouée de sauvetage. Lorsqu'il revint se coller à moi, je le laisse faire en fermant les yeux.

" Tu as raison. Ils ne sont que l'ancienne génération et nous devons changer tout cela. Nous devons montrer aux anciens que notre génération est la meilleure, mais surtout que nous sommes complètement différent. " Finalement, j'arrive à me décoller de lui délicatement et vint me mettre face à lui. Je plonge mon regard dans le sien. " J'accepte de nous laisser une chance. Mais une seule et unique, je te le dis. " murmurai-je avec un sourire tendu.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Jeu 26 Sep 2019 - 19:18

J'écoutais ce qu'elle disait. Elle m'expliquait comment elle avait été par le passé et que tout le monde la détestait. Elle disait que c'était encore le cas, aujourd'hui, je ne sais pas, mais je n'en étais pas sûr. Elle me disait que son seul but était d'avoir le trône de son père et qu'elle l'aurait. Cela je n'en doutais pas. Elle me demandait si j'étais capable de vivre en couple avec elle et que le monde la critiquerait. Je la regardais dans les yeux et lui dit.

"Le monde ne connait pas l'Hallelujah que je connais. Je peux te dire que tu es le contraire de ce que tu as dit. Eh oui, je suis prêt, car tu es celle que je veux dans ma vie."

Je restais près d'elle et je gardais le contact, je posais ma tête sur son dos, dans un geste protecteur. Mes crins cascadaient sur son encolure et la jument semblait être dans ses pensées. Je croyais en elle et en nous et j'étais content d'être ici avec elle. Hallelujah reprit la parole et je l'écoutais. Elle disait qu'elle avait mûrie et qu'elle l'avait remarqué au fil des années. Elle n'était pas encore prête à s'engager et je respectais ça. Elle ne savait pas sûr, si elle allait tenir la longueur longtemps. Hallelujah, disait qu' elle se lassait vite des choses. Elle ne pensait pas avoir une vie à deux aussi belle.

"Écoute , je comprends, mais tu ne devrais pas t'en faire. Tu dis que tu te lassais vite des gens et des choses. Cependant, au nombre de jours que nous avons passé ensemble, je ne t'ai jamais vu te lasser, de moi et de nous. Alors, je ne suis pas prêt à te dire, que tu es quelqu'un qui se lasse vite."

Je lui fis, un clin d'oeil et je frottai ma tête contre la sienne. Ensuite, elle dit autre chose, je l'écoutai et lui dit.

"Oui, je suis prêt. Alors, laisse-toi aller ."

Je lui souris, plutôt content et ensuite, elle parlait qu'on ne devait pas penser au passé, comme la dernière génération. Elle disait qu' on devait laisser le passé derrière nous et avancer. J'étais parfaitement d'accord. Que c'était notre devoir de changer notre génération.

"Tu as tout à fait raison, ma belle. "

Ensuite, à ses dernières phrases, je lui souris et ce qu'elle me dit, me rendait heureux. Elle était d'accord.

"Hallelujah, tu es d'accord! Comme je suis heureux que tu ailles dit oui. Tu verras, ce sera ta plus belle histoire."

Par la suite,je fis quelques bonds joyeux et je revins, me coller sur ma belle. Comme j'étais heureux. Je l'aime et l'aimerai à tous les jours. Je lui fis une lèche sur le front et ensuite sur les naseaux.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Mer 9 Oct 2019 - 20:28

Si un jour on m'avait dit que je ressentirai des choses pour quelqu'un d'autre que moi, j'aurais sans doute rit. Comment cela était-il possible ? Comment avais-je pu me laisser aller de cette manière ? A une époque, je m'en serai voulue, mais aujourd'hui c'était différent. Aujourd'hui, j'avais envie de vivre, j'avais envie de découvrir autre chose et pourtant, ma peur était toujours présente. Quand je pouvais voir ce qu'étaient devenus mes parents. Quand j'ai pu voir à quel point les couples ne durent pas sur cette île, oui j'avais peur. Mais les premières paroles de l'étalon me firent sourire. Sans que je comprenne réellement pourquoi, elles me faisaient du bien. Etait-ce parce qu'elles atteignaient directement mon ego ? Est-ce parce qu'il touchait ma fierté ? Ou est-ce parce que ces paroles viennent de sa bouche ? Je ne saurai dire la raison. Mais dans le fond, je m'en foutais complètement. Il me faisait du bien, c'est tout ce qui comptait actuellement. Maintenant, c'est décidé, je ne m'occuperai de rien d'autres que ses paroles et du bien qu'elles me procurent.

" C'est tellement beau et gentil ce que tu me dis Fantôme. Je n'ai pas l'habitude qu'on me dise de telles choses, mais pour une fois j'ai envie de me laisser aller. "

Il avait confiance en moi. Pourquoi ? Comment ? Tant de questions qui trônaient dans ma tête, mais je n'ai pas envie d'y répondre. Comme il le dit si bien, je devrais me laisser complètement aller. Ca faisait un bien fou. De pouvoir profiter du moment présent sans me poser de questions. C'est vrai que j'ai tendance à me prendre trop facilement la tête, à me poser de questions. Les gens pensent que j'ai énormément confiance en moi ... Mais soyons honnêtes, à force d'être détestée du monde entier, ma confiance a vite disparu. Elle est partie le jour même où mon père m'a banni de sa fête, en réalité. Ma confiance existait encore à l'époque où je pensais mon père dans ma poche, mais maintenant c'était terminé. Il me détestait, alors oui, ma confiance en moi était partie avec son amour. Si cela me rendait triste ? Bien évidemment, mais il était hors de question que je l'assume. Ce serait prouver ma faiblesse et il m'est interdit de la montrer si rapidement.

Aux paroles de l'étalon, un petit sourire triste naquit sur mes lèvres. S'il savait. S'il savait à quel point j'ai pu perdre tant de personnes autour de moi à cause de mon comportement. Je suis gamine et je le sais, c'est sans doute pour cette raison que je me lasse très vite. Je suis heureuse un moment et finalement, je disparais car je m'emmerde. Alors, ouais, j'ai peur de lui faire du mal et de lui briser le coeur en partant trop rapidement. Ce serait un autre étalon, je m'en moquerai réellement. Mais là, bizarrement, faire du mal à Fantôme me tuait intérieurement. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est de l'amour, ce serait bien trop tôt. Mais j'étais attachée à lui, c'était évident.

" Tu as raison, c'est vrai que si c'était le cas, je serai partie. Mais ta présence me rendait heureuse, alors je n'avais aucune raison de te quitter. Je te remercie de croire en moi, ça me fait du bien. "

Son corps contre le mien réchauffa mon coeur de pierre et je fermai les yeux pour me laisser aller. J'étais tellement bien. J'avais l'impression qu'une bulle se formait petit à petit autour de moi tandis que mes sabots étaient bloqués au sol. J'aurai pu prendre peur d'être immobile, mais là non, là j'adorais littéralement. Je l'écoutais en ne répondant rien et me laissant bercer par ses paroles. Sa voix était si douce, son odeur si musquée et son corps si chaud ... Oui, j'était tellement bien que je ne voulais plus bouger. Finalement, lorsqu'il exprima sa joie face à ma décision, j'eus un rire franc tandis que je secouais la tête, amusée. Il était complètement fou, mais j'adorais cela. Lorsque sa langue passa sur mon chanfrein, je fermai les yeux et vint me blottir contre lui.

" Tu es à moi, maintenant, sache-le. " dis-je devenue soudainement possessive.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Jeu 10 Oct 2019 - 19:08

Je regardais ma belle, oui j'étais content et je savais qu'on serait heureux ensemble. Elle disait que c'était vraiment gentil et qu' elle avait envie de se laisser. Je lui souris et la regardait d'un regard amoureux.

"C'est parce que c'est la vérité. "

Ensuite, Hallelujah était dans ses pensées, puis moi j'étais toujours contre elle. Cela me faisait du bien de partager ma vie avec quelqu'un. À vrai dire, j'étais ici depuis 6 mois et je m'étais pas vraiment fait des amis, et je n'en cherchais pas. J'avais trouvé, plus que de l'amitié, j'avais trouvé l'amour, avec une jument merveilleuse, malgré son lourd passé et son fort caractère. Cependant, cela me faisait rien, car j'aimais cette jument. Elle me parlait et me remerciait de la confiance que j'avais en elle.

"Cela me fait plaisir. Oui, car on est bien ensemble.

Je lui donnais, un petit coup de museau, puis je lui avait fait une léchouille. Par la suite, Hallelujah, me dit que je lui appartenait. Je lui souris et lui dit.

"Oui ne t'en fais pas. Il n'y a et ni aura personne d'autre."

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Lun 21 Oct 2019 - 19:30

La vérité est quelque chose de commun dans le monde entier. Beaucoup de populations font en sorte de pouvoir en vivre, de la cultiver et de pouvoir l'agrémenter. Bien sûr, la vérité est propre à chacun, mais elle est commune à une génération. Elle permet de cultiver une éducation, malheureusement, parfois, elle fait en sorte de passionner les personnes les plus viles et surtout d'alimenter certaines réputations. J'en suis sans doute la preuve en personne. En effet, lorsque j'étais toute petite, j'ai pu entendre que ma réputation était d'être une véritable peste et que je n'attendais qu'une chose : la mort de mon père. Oh bien sûr, il y avait une grosse part de vérité, sans doute dans la seconde partie, mais les chevaux de cette île ne me connaissent pas assez pour dire que je suis, que j'ai été, une peste. J'ai été mauvaise et certainement très agressive, j'en suis parfaitement consciente, mais je demeurais quelqu'un de très loyal et franc. Aujourd'hui, ma réputation a changé, je le savais. Bien sûr, une part reste la même : la mort de mon père. Mais je suis beaucoup moins agressive et plus posée, alors dorénavant, il est temps que les gens le sachent et s'en rende compte par eux-mêmes.

Alors lorsque Fantôme m'annonça que c'était la vérité, un franc sourire naquit sur mes lèvres. Ca me faisait tellement du bien d'entendre ça, d'entendre quelqu'un me complimenter et surtout savoir que je pouvais enfin compter sur quelqu'un. Ca me faisait du bien d'apprécier une personne autre que moi, ça me faisait autant de bien de me laisser complètement aller. Il était là pour moi, et maintenant, je déciderai pour nous et je déciderai aussi de notre avenir. Il faisait parti de ma vie et il était temps que je l'assume. A sa seconde phrase, mon sourire s'agrandit davantage. Ca lui faisait plaisir de croire en moi ? Si il savait. Si il savait à quel point c'était beaucoup plus pour moi, à quel point c'était un centième de ce que je pouvais ressentir. Une chaleur naissait petit à petit dans mon coeur tandis que mes yeux plongeait dans les siens. Il m'appartenait et il l'acceptait. Il m'appartenait et il me jurait fidélité. Mon dieu, ce que ça faisait du bien. Normalement, je penserai que c'est de la manipulation, hors c'est complètement différent cette fois-ci. Non, c'était beaucoup plus pur que cela. Ca me faisait peur et en même temps, j'ai tellement envie de voir l'avenir.

" J'espère, car ce sera sans doute l'unique faiblesse de notre couple. L'infidélité. "

S'il était infidèle ? Je pense que notre couple disparaîtrait aussi vite qu'il est apparu. Bien sûr, c'est dur d'en parler, mais je préférais le faire dés le début de relation. Je préférais en parler maintenant pour éviter que je sois brisée de l'intérieur. Délicatement, je m'approche de l'étalon et me blottit contre lui. Puis mon regard se pose sur l'horizon.

" Ca te dis qu'on aille faire un tour aux grands lacs ? "

Je dépose une lèche sur son chanfrein, avec un sourire malicieux.

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Lun 21 Oct 2019 - 21:15

Je regardais ma belle puis lui sourit. Comme c'était le fun l'avoir comme compagne. J'espérais juste qu'elle ne soit pas pressée de le dire à son père. Il aurait vu cela d'un mauvais oeil à cause de mon père, mais j'étais différent de lui et ça j'en étais fier, même si mon père n'a pas toujours été le plus apprécié sur horse-wild mais je l'ai toujours aimé et je l'aimerai toujours. J'étais content et on ferait un très bon bout de chemin, j'en étais sûr . Par la suite, Hallelujah parlait d'infidélité, que se serait sûrement ça la faiblesse du couple, je la regardais et lui.

"Hallelujah, chérie, pourquoi me parles- tu d'infidélité ? Tu crois que je pourrais faire ça? Bien sûr que non, je ne suis pas comme ça. Il faut que tu me fasses confiance. Je te l'ai même dit, tout à l'heure, qu'il n'en aurait pas d'autre."

Ensuite, elle vint se coller sur moi. Je soufflais de l'air chaud sur son encolure et je la gardais contre moi. Elle suggéra d'aller aux grands lacs. Je lui souris et lui fis une lèche sur le chanfrein.

" Oui allons-y."

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Dim 27 Oct 2019 - 23:49

" C'est tout à fait normal que je te parle d'infidélité Fantôme. Toute ma vie a été rythmé par l'infidélité : ma mère a trompé mon père, elle a été violé à cause de sa débauche, mon père s'est refait une vie en oubliant notre famille en quelques secondes. Alors, ouais, je me pose des questions sur la fidélité des gens. Après, tu m'as souvent prouvé que tu étais loyal, je suis parfaitement consciente, mais les actes prônent en premier sur les paroles selon moi. Alors, j'attends que tu me le prouves réellement, tout au long de ta vie, ou tout simplement notre relation. "

Je repris ma respiration difficilement. J'avais prononcé ces mots d'une seule traite, sans réellement comprendre pourquoi je l'avais fait. Fantôme devait-il connaître toute ma vie ? Devais-je réellement tout lui raconter pour qu'il me comprenne ? En avais-je réellement besoin ? Je ne saurais vraiment le dire. Tout ce que je pouvais savoir, c'est que bizarrement je me sentais beaucoup plus légère en l'ayant dit. Peut-être en avais-je besoin finalement. La faiblesse d'un couple, et parfois la force, est la confiance. J'en suis convaincue. Alors je voulais qu'il me le prouve, à chaque moment de notre vie, à chaque jour de l'année. Tout le temps en réalité et peut-être lui offrirai-je réellement ma confiance. Je voulais qu'il me sois loyal autant que Superbia pouvait l'être envers mon père, autant que Naëlle pouvait l'être pour son troupeau. En réalité, j'enviais tous ces chevaux mais jamais je ne le dirais. Lorsque l'étalon me garda contre lui, un fin sourire naquit sur mes lèvres. Il voulait me suivre, alors qu'il le fasse. C'est pourquoi, je m'écarte légèrement et pars au galop vers les lacs.

" Aller viens ! On va voir si tu peux me rattraper ! "

Dis-je en accélérant la cadence vers ma destination.

Spoiler:

Sujet: Re: On aurait jamais du ... | FANTÔME Lun 28 Oct 2019 - 15:34

J'écoutais ce qu'elle me disait . Elle m'expliquait un peu, comment c'était et je la comprenais. Je lui disais.

" Oui, je comprends ma belle, mais ne te tourmente pas avec cela, car cela n'arrivera pas et je vais te le démontrer, bien sûr, pour te le prouver. Comme je t'ai déjà dit, quand on s'est rencontré la première fois, de ne pas mettre tous, les étalons dans le même panier. Tu verras, que tout ira bien."

Alors, je lui souris une autre fois et ensuite, la jument s'élançait au galop et elle me mut au défi de la rattraper.

"Ok, alors je vais te rattraper ."

Par la suite, ce fut à mon tour de s'élancer pour la rattraper.

(Oui avec plaisir, je peux le créer si tu veux)

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