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ÂGE : 33 PUF : lalie MESSAGES : 24 SEXE DU CHEVAL : Male

Aujourd'hui, je m'envole,

Emportée par le Blizzard.

♥-Isba-

L'étalon de przewalski ferma doucement les yeux baissant la tête légèrement face au tombeau, en signe de salut. Puis les ouvrit de nouveau et regarda au loin. Des rangés de tombeaux quelques 'un attirant plus le regard que d'autres, certain semblait très ancien tandis que d'autre brillait encore par leur jeunesse, certains étant même entourés de fleur un peu fanées. Dernière maison de ses occupants leur promettant un repos éternel le petit étalon gardait le silence par respect. Que pourrions-nous bien écrit sur sa propre tombe? Roi déchu? La préhistoire n'est pas du passé? Peu de gens le connaisse encore sur l'île et pourtant déjà presque une année entière à si baladé donc qui donc pourrait bien lui rendre hommage vraiment ne serait-ce que de prendre le temps d'installer petite plaque de marbre avec son nom d'inscrit dessus.

Toumaï se poursuivit sa marche, s'arrêtant devant une stèle enfantine, le marbre luisant la terre encore retourné lui indiquant que le décès avait eu lieu il y a très peu. Aucune inscription, pas de fleur sur le tombeau pas de mots ni de petits présents, le nom du défunt gravé dans la pierre seulement. L'étalon repartit arrachant des petites fleurs sauvages par-ci par là qu'il aurait probablement mangé dans d'autre circonstance, mais cette fois-ci revint vers la stèle déposer à ses pieds les fleurs recueillis. Si l'automne n'était pas trop venteux, peut-être qu'avec un peu de chance au printemps prochain ces fleurs renaîtront d'elle-même et recouvrirons de nouveau cette tombe.

Le Choeur : Elle a finalement décidé d’y retourner. Commedia Dell’Arte a déjà visité le Cimetière, mais jamais ceux qui l’occupent. Alors pour la première fois, elle s’avance entre les tombes et cherche le nom de celle qu’elle a condamnée.

Commie : Polichinelle…

Le Choeur : Finalement, ses naseaux effleurent la pierre tombale. Elle est petite, immaculée. La comédienne ferme les yeux pour ne plus la voir mais cela ne lui enlève pas l’image qu’elle s’est imposée même si elle ne l’a jamais vue.

Commie : Est-ce que je l’ai mérité ? (elle ne s’adresse à personne en particulier.)

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Toumai posa les fleurs au pied de la stèle lorsqu'une grande jument Palomino vint si confesser. Elle semblait ne pas le voir surement l'esprit trop occupé. Il se décala lui laissant toute la place la regarda, les sourcils froncés un peu mal à l'aise d'être présent à cet instant.
La jument effleura alors le marbre des naseaux les yeux fermé quel excellent moment pour se volatiliser, mais le coeur de l'étalon se sera en même temps que la jument suposa-t-il et ses jambes refusèrent de la quitter toute suite. Les propres souvenirs du hurlement de sa dernière née lui résonna dans la tête.

La jument brisa de nouveau le lourd silence du cimetière et Toumaï crut à tord qu'elle s'adressait à lui. Le petit cheval de pzrelawski ouvrit la bouche, mais aucun son ne voulut sortir. Il dut raclé sa gorge.

'' Personne ne mérite cela'' son parler était devenu très franc avec le temps, seul son accent le trahissait encore.

Le petit cheval tourna sa grosse tête en direction de la jument, relevant un peu le bout du nez et tenta de lui renvoyer un petit sourire peiné .

Le Chœur : La compassion lui tombe dessus avec tant de brutalité qu’elle sursaute et regarde l’inconnu sans comprendre. C’est la première fois qu’on ne lui adresse aucun reproche et Commedia Dell’Arte lance un regard étonné au petit étalon qui s’est adressé à elle. Il est rustique, son oreille arrachée lui donne un air de vieux brigand que son sourire adoucit. Elle s’éloigne de la stèle et regarde la sépulture près de laquelle l’équidé se tient.

Commie : Merci. (ce n’est qu’un murmure.) L’un de vos proches ?

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La jument semble surpris et Toumaï se demanda s'il était de trop à cet instant, sans regretter toutefois. Le petit étalon baissa la tête regardent la stèle sur la qu'elle il venait de se poser un bouquet de petites fleurs sauvages. Un nom inscrit un simple nom c'était la seul chose qu'il connaissait de se défunt. Son sourire disparût avant de retourner.

'' Pas un de mes proches non''

ToumaÏ reprit quelques fleurs divisant sa récolte en deux puis vint les déposer au pied de celle que la jument rendait honneur de sa visite.

'' je ne crois pas qu'il y ait d'autres chevaux comme moi par ici''

Le Chœur : Commedia Dell’Arte lit enfin le nom gravé dans la pierre. Isba. Elle ne connaît pas la personne honorée par la stèle et l’inconnu non plus. La comédienne ne comprend pas pourquoi il dépose des fleurs à une inconnue mais après tout, n’est-elle pas une inconnue pour les spectateurs de son art ? Et pourtant, ses rôles sont applaudis de la même façon. Ou du moins, lorsqu’aucun fantôme ne vient hanter les planches après une scène qui a mal tourné.

Commie : J’en doute. (elle hoche la tête.)

Le Chœur : Le petit entier partage ses fleurs avec elle et la jument palomino ravale difficilement ses larmes. Elle ne veut pas donner de fleurs à cette tragédie là. Elle ne veut plus se complaire dans le drame qu’est sa vie depuis quelques temps, mais elle lui doit bien cela, alors elle ramasse les fleurs sauvages. Il ne faut que quelques pas pour déposer le bouquet froissé sur la tombe de sa fille qui méritait mieux que ça et elle réalise soudain que quelqu’un d’autre aussi, mérite mieux.

Commie : Merci. Quel est votre nom ?

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Toumaï continue à sourire timidement désolé pour la jument sa tristesse est lisible elle contrôle peut être les larmes, mais tout son corps la trahie. Elle accepte malgré tous son offrande et la dépose au pied de la stèle, s'il devait retourner chez lui il se promit d'aller directement vers celle de sa défunt lui aussi rendre visite à sa petite dernière née qui n'avait demandé qu'à vivre et auquel on lui avait injustement retiré ce privilège. La grande jument aux crins pâles lui demanda alors son nom.

'' Mon nom est Toumaï''

Le petit cheval s'approcha de la pierre tomba de la pouliche ferma les yeux faces à elle avant de soufflé doucement dessus de ses naseaux chauds et calme. Il se recula de nouveau après quelques secondes et de nouveau regarda la jument palomino.

'' et votre nom?''

Le Chœur : Un inconnu paye ses hommages à la pouliche qu’elle n’a jamais connue. La comédienne soutient le regard de Toumaï lorsqu’il s’écarte de la tombe. Elle ne souhaite pas s’attarder plus longtemps et lui-même semble sur le point de s’en aller aussi, autant de ne pas le retenir.

Commie : Je me nomme Commedia Dell’Arte.

Le Chœur : Elle hoche la tête et lance un dernier regard à la sépulture de sa dernière née. Polichinelle repose ici en paix et l’actrice espère repartir avec un peu de sa sérénité. La jument palomino cligne des yeux et attend encore quelques secondes pour laisser à Toumaï le temps de s’exprimer.

Commie : Il est temps pour moi de prendre congé. Bonne continuation, Toumaï.

(elle s’éloigne.)

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Le petit cheval se contenta de hocher doucement de la tête lorsqu'elle annonça son nom long et compliqué mais le petit cheval se doutait bien que les gens n'employait pas celui-ci complètement à chaque fois qu'ils la nommait.

- il est temps pour moi de prendre congé dit-elle l'étalon sourit faiblement lui aussi avait d'importante chose à faire et il savait déjà que la route serait longue.

'' Aurevoir''

Il regarda les deux pierres tombals puis la jument palomino, pour lui rien de plus noble de plus humble qu'un être qui même après la mort continue à faire vivre leur mémoire peu importe le lien qui les unis.

'' Vous êtes quelqu'un de bien, Commédia''

L'étalon se retourna puis quitta les terres de Horse-wild...

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